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Portrait du Général Alexis Delzons
Fils d’Antoine Delzons, juge au Présidial d’Aurillac, Alexis Joseph Delzons s’engage en 1791 alors qu’il n’a que 16 ans dans le corps des volontaires du 1 er Bataillon du Cantal. Il participera successivement aux campagnes de 1792 et 1793. Blessé en 1794, il se rétablit et suit la campagne d’Italie avec le 8eme régiment des chasseurs à pied qui a incorporé le bataillon auvergnat. Il se fait remarqué à plusieurs reprises. En 1798, Delzons entre dans les premiers à Alexandrie. C‘est au cours de cette campagne d’Egypte qu’il est nommé Général de Brigade. C’est aussi en Egypte qu’il va rencontrer et épouser Julie Varsy, 15 ans, fille de négociants. Rentré en France avec sa jeune épouse, il prend le commandement militaire du Cantal. Nommé général de brigade en 1801, il participe ensuite aux campagnes de 1804, 1805 et 1806. En 1808, il est fait baron d’Empire par Napoléon et en 1809, il participe à la victoire face aux Autrichiens en Croatie et en 1812, on le retrouve au coeur de la campagne de Russie qui lui sera fatale. Il meurt aux côtés de son jeune frère Benoît venu le protéger des tirs ennemis.
Trônant au centre de ce qui est devenue une place urbaine, la statue représentant Alexis Joseph Delzons, sabre à la main, a été inaugurée en juin 1883 en présence du général Boulanger et de Louis Pasteur. Le monument rend hommage à un enfant du Cantal, né à Aurillac le 26 mars 1775 et mort à Malojarolasvets le 24 octobre 1812 en pleine campagne de Russie.
Le nom de Delzons est inscrit sur le pilier est de l’arc de Triomphe. Julie Varsy, veuve à 28 ans décidera de rester à Aurillac pour élever leurs 3 fils. Elle y décèdera en 1857.
portrait de Jospeh Sérieys
Joseph Sérieys est né en 1780, dans une famille de notaire aurillacois. A 31 ans, il reprend la charge de son père. De 1828 à 1831, il est président de la Chambre des notaires d’Aurillac. En 1833 il est suppléant de la Justice de paix et il est aussi membre de la commission administrative de l’Hospice. Veuf précoce de son épouse Joséphine en 1845 et resté sans descendance, Sérieys va occuper ses loisirs à sa passion de l’art. Il reste comme un très grand amateur d’art du 19ème siècle. Il constitue une véritable galerie personnelle avec des œuvres achetées dans les salons parisiens. Il entretient une correspondance assidue avec de nombreux artistes et est un observateur avisé de la société de son temps. A sa mort en 1860, Joseph Serieys lègue la majeure partie de ses œuvres à la ville d’Aurillac pour contribuer dit-il à développer le goût des Beaux-Arts dans sa ville natale. Ce lègue est constitué d’un ensemble de correspondances avec divers artistes français, de 18 huiles sur toile et 10 gravures.
- Auteur
- Eloy Chapsal
Portrait de Jean-Baptiste Veyre
Jean-Baptiste Veyre est né le 4 mars 1799. Il est instituteur mais il obtient son brevet élémentaire en 1836 à 37 ans après plusieurs années de carrière. Il est vu comme le précurseur du félibrige dans la Cantal. Jean-Baptiste Veyre aime les mots et la poésie mais c’est seulement à 40 ans qu’il décide d’en écrire ou il va parler de la république ou bien de Sylvestre II. Sa popularité s’affirme lorsqu’il publie en 1860 un recueil de poésie en occitan « Les Piaoulats d’un reipetit »Il est aussi récompensé par la médaille d’honneur du comité de vaccine d’Aurillac du fait de son action pour les campagnes de vaccination anti-variole dans les campagnes. Homme apprécié bien que controversé de par son goût pour l’alcool ou encore par son goût de la politique virulente. C’est le 28 novembre 1876 qu’il décède.Le 3 juin 1921, la municipalité donne son nom à une avenue qui va de la place du buis jusqu’à l’avenue du docteur Chanal.
- Auteur
- Eloy Chapsal
Portrait de Eloy Chapsal
Le peintre Jean Eloi Chapsal naît à Aurillac le 25 juin 1811. Il est le fils d’un chaudronnier installé porte des Frères et sa grand-mère tient une auberge rue des Forgerons. Il découvre sa passion du dessin et de la peinture aux alentours de 1830 et va partir étudier aux Beaux Arts de Paris et perfectionnera son art dans différents ateliers, au contact des grands maîtres. A partir de 1840, il expose pendant 7 ans au salon de la peinture et de la sculpture. Il s’y fera remarquer par les critiques d’art mais alors que la renommée semble à portée de son pinceau, il décide de rentrer dans sa ville natale pour des raisons familiales. En 1845, il épouse Marie Veysset.
Son œuvre est majoritairement composé de portraits et tous les notables d’Aurillac vont désormais passer par son atelier. C’est à cette époque que le portrait de condition, jusqu’alors réservé à l’aristocratie, se démocratise et s’ouvre à la bourgeoisie. Aux côtés de figures de son temps comme le maire Louis Furcy Grenier, Chapsal s’essaye aussi au portrait des grandes figures passées de l’histoire locale comme Louis Laparra de Fieux, Guy de Veyre, Alexis Joseph Delzons...
En 1853, Jean Eloi Chapsal deviendra le premier conservateur du musée d’Aurillac.Il est aussi le fondateur de la Société Artistique du Cantal. Il meurt le 20 juillet 1882 à 71 ans.
- Auteur
- Thomas Couture
- Date de publication
- 1841
Portrait de l’architecte Croizet
Pierre Joseph Croizet est l’architecte de la ville d'Aurillac du début du XXème siècle. Ce fils d’architecte né en 1906 et décédé en 1984 va embrasser avec succès la profession de son père Camille (bâtisseur de la villa Suzanne rue Henri Mondor). Pierre Joseph Croizet est à l’origine d’un certain nombre de bâtiments emblématiques de notre cité encore visibles aujourd’hui. Le plus remarquable est sûrement l’église du Sacré-cœur dont la construction débute en 1937 dans un style néo-roman inspirée du style périgourdin. Pierre Croizet est aussi à l’origine de l’église Saint-Joseph ouvrier dont la construction débute en 1954. Les archives départementales (1957), la chambre d’agriculture sont aussi des œuvres de Croizet qui participera aussi à des travaux de rénovation pour le collège, le théâtre, la caserne Delzons.
- Auteur
- Conrad Kickert
Portrait d’Eugène Linthilhac
Eugène Lintilhac est né à Aurillac en 1854. Il est agrégé et docteur en lettres en 1881. Professeur au Lycée Condorcet, il aura Marcel Proust comme élève en 1886. . Homme de lettres et critique dramatique réputé, il se spécialise dans les grands noms de la littérature française comme Beaumarchais. Il publie lui-même des ouvrages comme " L’Histoire générale du théâtre " entre 1904 et 1911. En 1896, il est admis dans l’association des journalistes parisiens, il a collaboré à la revue bleue, la revue des deux mondes, au journal Le Temps...
Attaché à l’occitan et en particulier, au patois aurillacois, il participe au mouvement du félibrige et sera l’un des fondateurs de la Société de la Haute Auvergne. Il se définit comme un gamin de la rue Marchande. Eugène Lintilhac est aussi un homme politique de gauche, membre du parti radical. Il est un temps chef adjoint du cabinet de Georges Leygues, ministre de l’instruction civique.
En 1903, il est élu sénateur du Cantal à 49 ans. En 1906, il prononce au Sénat un discours demeuré célèbre en faveur du transfert des cendres de Zola au Panthéon. Le projet n’aboutira qu’en 1908. Eugène Lintilhac meurt en 1920 à Neuilly sans achever son deuxième mandat. Cet homme de grande culture et à la faconde reconnue a donné son nom dès 1920 au nouveau boulevard tracé entre la place d’Aurinques et le quartier de la Vilette. Il est inhumé au cimetière de Massigoux.
- Auteur
- William Laparra
Portrait du chevalier Louis Meallet de Cours
Jean de Meallet de Cours naît en mai 1758 au château de Cours à Sénezergues. Il entre en 1776 au régiment du Bourbonnais comme volontaire. Successivement lieutenant et capitaine, il débarque en 1780 à Rhodes Island en Amérique avec les hommes du corps de Rochambeau. En septembre 1780, il part servir aux colonies à l’ î le de Saint-Domingue. Une blessure à l’œil et la maladie le contraindront à un retour en France. Il finira sa carrière militaire en 1790 en commandant l’Hôtel des Invalides. Il est fait chevalier de l’ordre de Cincinnatus.
En juillet 1791, il se retire à Aurillac et épouse à Labrousse le 4 novembre 1796 Rosalie de Boissieu. Le couple se séparera dès 1799. Après avoir fait de nombreux dons à l’Hospice et à la bibliothèque d’Aurillac, à des collèges, à la paroisse de Notre-Dame aux Neiges et à la commune de Sénezergues, Jean Meallet de Cours décède le 10 décembre 1832 à Aurillac à l’âge de 74 ans. Il a donné son nom à une rue d’Aurillac.
- Auteur
- Jean Tahan
- Date de publication
- 1818
Portrait du Général Milhaud
Jean-Baptiste Milhaud est né le 10 juillet 1766. En 1788, il choisit la carrière militaire et devient élève du génie maritime. En 1790, il est déjà à la tête d’un régiment colonial. En 1791, il est commandant de la garde nationale d’Arpajon et en 1792, il est élu député Montagnard du Cantal. Il fréquente le club des Jacobins avec assiduité. Républicain de la première heure, Milhaud vote pour la mort du roi en janvier 1793. Et de 1793 à 1794 il est chargé par la convention de missions aux armées. Il s’y montrera intraitable, débarrassant les états-majors des aristocrates et taxant les riches. Ses méthodes et sa dureté lui vaudront des ennuis en particulier après la chute de Robespierre. Sauvé par le Comité Militaire de la Convention,il devient en 1799 le chef d’état-major de Murat et en 1800, il est nommé général de brigade. Entre-temps, il épouse Marguerite Lignières, la fille d’un important négociant de Perpignan.
Ce farouche défenseur de la République va devenir un valeureux cavalier de l’Empire. Il participe à de nombreuses batailles entre 1805 et 1814 et notamment à Waterloo. Ses hauts faits de guerre lui vaudront d’être élevé par Napoléon 1 er. au titre de comte d’Empire puis de grand officier de la légion d’honneur. En 1816, il est proscrit comme régicide mais il est gracié l’année suivante et se ralliera à Louis-Philippe en 1830. Il sera d’ailleurs décoré de l’ordre de Saint-Louis. Retiré sur ses terres, il décède le 8 janvier, il décède à Aurillac.
- Auteur
- Charles Verhulst
- Date de publication
- 1808
Statue de Pierre Fortet
Pierre Fortet, est né vers 1340 à Aurillac. Chanoine puis chancelier de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Pierre Fortet va fonder en 1391, le collège Fortet dans l’une des maisons qu’il possède à Paris. Cette école accueillait à son origine huit élèves. Quatre étaient originaires d’Aurillac et quatre de Paris. Ces élèves devaient suivre les cours de la Faculté des arts dont la grammaire, la rhétorique, la dialectique, les mathématiques, la musique, l’astronomie… Cet enseignement permettait d’obtenir le grade de maître es arts puis d’accéder aux facultés de droit, de médecine ou de théologie. Pierre Fortet décède vers 1394. La rue qui porte son nom relie avec une forte déclivité, l’avenue de la République et le Bd Eugène Lintilhac.
- Auteur
- Vital-Dubray, sculpteur
Portrait du Général Delzons
Alexis Joseph Delzons
Portrait du général Delzons réalisé en 1842 par Eloy Chapsal exposé à l'Hôtel de Ville d'Aurillac.
Ce portrait d'Alexis Joseph Delzons, rend hommage à un enfant du Cantal, né à Aurillac le 26 mars 1775 et mort à Malojarolasvets le 24 octobre 1812 en pleine campagne de Russie.
Fils d’Antoine Delzons, juge au Présidial d’Aurillac, Alexis Joseph Delzons s’engage en 1791 alors qu’il n’a que 16 ans dans le corps des volontaires du 1 er Bataillon du Cantal. Il participera successivement aux campagnes de 1792 et 1793. Blessé en 1794, il se rétablit et suit la campagne d’Italie avec le 8eme régiment des chasseurs à pied qui a incorporé le bataillon auvergnat. Il se fait remarqué à plusieurs reprises. En 1798, Delzons entre dans les premiers à Alexandrie. C‘est au cours de cette campagne d’Egypte qu’il est nommé Général de Brigade. C’est aussi en Egypte qu’il va rencontrer et épouser Julie Varsy, 15 ans, fille de négociants. Rentré en France avec sa jeune épouse, il prend le commandement militaire du Cantal. Nommé général de brigade en 1801, il participe ensuite aux campagnes de 1804, 1805 et 1806. En 1808, il est fait baron d’Empire par Napoléon et en 1809, il participe à la victoire face aux Autrichiens en Croatie et en 1812, on le retrouve au coeur de la campagne de Russie qui lui sera fatale. Il meurt aux côtés de son jeune frère Benoît venu le protéger des tirs ennemis.
Le nom de Delzons est inscrit sur le pilier est de l’arc de Triomphe. Julie Varsy, veuve à 28 ans décidera de rester à Aurillac pour élever leurs 3 fils. Elle y décèdera en 1857.
- Date de publication
- 1842