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Statue de Pierre Fortet
Pierre Fortet, est né vers 1340 à Aurillac. Chanoine puis chancelier de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Pierre Fortet va fonder en 1391, le collège Fortet dans l’une des maisons qu’il possède à Paris. Cette école accueillait à son origine huit élèves. Quatre étaient originaires d’Aurillac et quatre de Paris. Ces élèves devaient suivre les cours de la Faculté des arts dont la grammaire, la rhétorique, la dialectique, les mathématiques, la musique, l’astronomie… Cet enseignement permettait d’obtenir le grade de maître es arts puis d’accéder aux facultés de droit, de médecine ou de théologie. Pierre Fortet décède vers 1394. La rue qui porte son nom relie avec une forte déclivité, l’avenue de la République et le Bd Eugène Lintilhac.
- Auteur
- Vital-Dubray, sculpteur
portrait du Pape Gerbert - Sylvestre II
Gerbert est né vers 9 38 , dans une famille de paysans Auvergnat. Gerbert est éduqué à l’abbaye St Géraud à Aurillac. Une abbaye qui amène un enseignement moderniste de Cluny. Il continue son apprentissage dans les abbayes de Vichy et de Ripoll. Il apprend le quadrivium : l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie. Il fait son premier voyage à Rome en 970. Il devient écolâtre de l’école épiscopale de la ville de Reims ou en plus d’enseigner il continue ses études. Gerbert d’Aurillac prend en 982, la direction de l’abbaye de Babbio en Italie. En 991, il devient l’archevêque de Reims mais il abandonne ses fonctions rapidement car sa nomination pose probl è me au niveau de la papauté. Il va devenir par la suite le précepteur de l’empereur Otton III. Un rôle qui l’amène en 999 à devenir pape sous le nom de Sylvestre II mais il est aussi connu sous le nom de “pape de l’an mil”. Gerbert est le premier pape français. Grand savant et acteur politique de premier plan il cherche à créer un empire chrétien universel. Gerbert d’Aurillac meurt à Rome en 1003 en laissant la volonté que l’empire germanique soit plus grand que l’empire d’orient. Gerbert reste pour les aurillacois un personnage important, il a vu son millénaire fêté à Aurillac en 1938 . La ville a inauguré une statue en son honneur sur le gravier en 1851.
- Auteur
- Jean TAHAN
- Date de publication
- 1819
Portrait du Général Milhaud
Jean-Baptiste Milhaud est né le 10 juillet 1766. En 1788, il choisit la carrière militaire et devient élève du génie maritime. En 1790, il est déjà à la tête d’un régiment colonial. En 1791, il est commandant de la garde nationale d’Arpajon et en 1792, il est élu député Montagnard du Cantal. Il fréquente le club des Jacobins avec assiduité. Républicain de la première heure, Milhaud vote pour la mort du roi en janvier 1793. Et de 1793 à 1794 il est chargé par la convention de missions aux armées. Il s’y montrera intraitable, débarrassant les états-majors des aristocrates et taxant les riches. Ses méthodes et sa dureté lui vaudront des ennuis en particulier après la chute de Robespierre. Sauvé par le Comité Militaire de la Convention,il devient en 1799 le chef d’état-major de Murat et en 1800, il est nommé général de brigade. Entre-temps, il épouse Marguerite Lignières, la fille d’un important négociant de Perpignan.
Ce farouche défenseur de la République va devenir un valeureux cavalier de l’Empire. Il participe à de nombreuses batailles entre 1805 et 1814 et notamment à Waterloo. Ses hauts faits de guerre lui vaudront d’être élevé par Napoléon 1 er. au titre de comte d’Empire puis de grand officier de la légion d’honneur. En 1816, il est proscrit comme régicide mais il est gracié l’année suivante et se ralliera à Louis-Philippe en 1830. Il sera d’ailleurs décoré de l’ordre de Saint-Louis. Retiré sur ses terres, il décède le 8 janvier, il décède à Aurillac.
- Auteur
- Charles Verhulst
- Date de publication
- 1808
Portrait du Général Destaing
Général Destaing
Il est l'un des trois généraux qu'Aurillac et sa banlieue ont donné à la révolution et à l'empire et 2 de ces généraux (Delzons et Destaing) sont cousins germains. Né le 6 novembre 1764 à Aurillac dans une famille de notables, il devient avocat. Son esprit républicain l'amène à prendre fait et cause pour la révolution. Malgré son absence de formation, il sera militaire pendant 10 ans durant lesquels il se fera remarquer aux cours des campagnes d'Italie et d'Egypte où, après la bataille des pyramides il est nommé général de brigade. Suite à la baille de Canopé où il est blessé, l'armée française se retire. Il sera accusé par le général Reygnier de manque de bravoure lors de cette bataille. Pour répondre à l'offense faite, Destaing le provoque en duel afin de réparer l'affront mais cela lui sera fatal. Il meurt le 5 mai 1802.
Le portrait est réalisé par E.Chapsal en 1842.
- Date de publication
- 1842
Portrait du Général Delzons
Alexis Joseph Delzons
Portrait du général Delzons réalisé en 1842 par Eloy Chapsal exposé à l'Hôtel de Ville d'Aurillac.
Ce portrait d'Alexis Joseph Delzons, rend hommage à un enfant du Cantal, né à Aurillac le 26 mars 1775 et mort à Malojarolasvets le 24 octobre 1812 en pleine campagne de Russie.
Fils d’Antoine Delzons, juge au Présidial d’Aurillac, Alexis Joseph Delzons s’engage en 1791 alors qu’il n’a que 16 ans dans le corps des volontaires du 1 er Bataillon du Cantal. Il participera successivement aux campagnes de 1792 et 1793. Blessé en 1794, il se rétablit et suit la campagne d’Italie avec le 8eme régiment des chasseurs à pied qui a incorporé le bataillon auvergnat. Il se fait remarqué à plusieurs reprises. En 1798, Delzons entre dans les premiers à Alexandrie. C‘est au cours de cette campagne d’Egypte qu’il est nommé Général de Brigade. C’est aussi en Egypte qu’il va rencontrer et épouser Julie Varsy, 15 ans, fille de négociants. Rentré en France avec sa jeune épouse, il prend le commandement militaire du Cantal. Nommé général de brigade en 1801, il participe ensuite aux campagnes de 1804, 1805 et 1806. En 1808, il est fait baron d’Empire par Napoléon et en 1809, il participe à la victoire face aux Autrichiens en Croatie et en 1812, on le retrouve au coeur de la campagne de Russie qui lui sera fatale. Il meurt aux côtés de son jeune frère Benoît venu le protéger des tirs ennemis.
Le nom de Delzons est inscrit sur le pilier est de l’arc de Triomphe. Julie Varsy, veuve à 28 ans décidera de rester à Aurillac pour élever leurs 3 fils. Elle y décèdera en 1857.
- Date de publication
- 1842
Portrait du Général Alexis Delzons
Fils d’Antoine Delzons, juge au Présidial d’Aurillac, Alexis Joseph Delzons s’engage en 1791 alors qu’il n’a que 16 ans dans le corps des volontaires du 1 er Bataillon du Cantal. Il participera successivement aux campagnes de 1792 et 1793. Blessé en 1794, il se rétablit et suit la campagne d’Italie avec le 8eme régiment des chasseurs à pied qui a incorporé le bataillon auvergnat. Il se fait remarqué à plusieurs reprises. En 1798, Delzons entre dans les premiers à Alexandrie. C‘est au cours de cette campagne d’Egypte qu’il est nommé Général de Brigade. C’est aussi en Egypte qu’il va rencontrer et épouser Julie Varsy, 15 ans, fille de négociants. Rentré en France avec sa jeune épouse, il prend le commandement militaire du Cantal. Nommé général de brigade en 1801, il participe ensuite aux campagnes de 1804, 1805 et 1806. En 1808, il est fait baron d’Empire par Napoléon et en 1809, il participe à la victoire face aux Autrichiens en Croatie et en 1812, on le retrouve au coeur de la campagne de Russie qui lui sera fatale. Il meurt aux côtés de son jeune frère Benoît venu le protéger des tirs ennemis.
Trônant au centre de ce qui est devenue une place urbaine, la statue représentant Alexis Joseph Delzons, sabre à la main, a été inaugurée en juin 1883 en présence du général Boulanger et de Louis Pasteur. Le monument rend hommage à un enfant du Cantal, né à Aurillac le 26 mars 1775 et mort à Malojarolasvets le 24 octobre 1812 en pleine campagne de Russie.
Le nom de Delzons est inscrit sur le pilier est de l’arc de Triomphe. Julie Varsy, veuve à 28 ans décidera de rester à Aurillac pour élever leurs 3 fils. Elle y décèdera en 1857.
Portrait du chevalier Louis Meallet de Cours
Jean de Meallet de Cours naît en mai 1758 au château de Cours à Sénezergues. Il entre en 1776 au régiment du Bourbonnais comme volontaire. Successivement lieutenant et capitaine, il débarque en 1780 à Rhodes Island en Amérique avec les hommes du corps de Rochambeau. En septembre 1780, il part servir aux colonies à l’ î le de Saint-Domingue. Une blessure à l’œil et la maladie le contraindront à un retour en France. Il finira sa carrière militaire en 1790 en commandant l’Hôtel des Invalides. Il est fait chevalier de l’ordre de Cincinnatus.
En juillet 1791, il se retire à Aurillac et épouse à Labrousse le 4 novembre 1796 Rosalie de Boissieu. Le couple se séparera dès 1799. Après avoir fait de nombreux dons à l’Hospice et à la bibliothèque d’Aurillac, à des collèges, à la paroisse de Notre-Dame aux Neiges et à la commune de Sénezergues, Jean Meallet de Cours décède le 10 décembre 1832 à Aurillac à l’âge de 74 ans. Il a donné son nom à une rue d’Aurillac.
- Auteur
- Jean Tahan
- Date de publication
- 1818
Portrait de Monsieur Baldeyrou bienfaiteur de la ville d'Aurillac
Jean dit Félix Baldayroux (véritable orthographe de son acte de naissance du 26 novembre 1817) fait fortune à Paris en tenant un"magasin de curiosité". Il revient à Aurillac, et en tant que républicain convaincu il espère constuire une école pour les enfants de 3 à 7 ans mais cela n'aboutira pas. Il meurt le 12 septembre 1888 en léguant sa fortune à la Mairie d'Aurillac.
Le protrait est réalisé par Malankiewiec en 1850.
Portrait de Louis Laparra de Fieux
Il naît le 24 septembre 1651 au domaine de Barrière à Arpajon/Cère à une demie lieu d’Aurillac dans une famille originaire d’Entraygues (12). Fils d’un conseiller du Roi, ingénieur militaire, brigadier puis lieutenant général, Louis Lappara de Fieux participe aux campagnes de Louis XIV et commande près de vingt sièges dont ceux de Luxembourg, de Nice...
Émule du célèbre Vauban, il est considéré comme l’un des meilleurs ingénieurs de son temps dans l’art des fortifications. Il est tour à tour Gouverneur de Niort, de Montdauphin et major de la citadelle d’Arras. Le 5 janvier 1684, il épouse Elisabeth-Louise Ballard, fille d’un marchand bourgeois de Paris. Il n’a laissé aucune postérité.
Il est fait chevalier de Saint-Louis par Louis XIV en 1693, année de création de l’ordre. Le siège de Barcelone en 1706 lui est fatal. Il succombe des suites d’un coup de mousquet. Le portrait de Louis Lappara de Fieux, exposé à l’Hôtel de Ville d’Aurillac est l’œuvre du peintre local Jean Eloy Chapsal en 1843.
- Date de publication
- 1843