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Portrait de Robert Garric

Auteur
Michelle Roussilhe

Contenu

Robert Garric est né à Aurillac le 6 juillet 1896. Il part à Paris pour y suivre des études. Il fût élève en Khâgne au lycée Condorcet à Paris. En 1914, il rentre à l’école normale supérieure et en 1915, il est licencié de lettres. Il participera à la guerre de 1917 à 1919 comme sous-lieutenant d’artillerie. Une expérience qui va l’éprouver mais qui lui permettra aussi de prendre conscience de l’importance à consacrer à la partie sociale de la société. Exemple du « catholique social », Robert Garric fonde en 1920 les “équipes sociales”. Professeur à l’école normale libre de Neuilly pendant 3 ans, il aura comme élève Simone de Beauvoir. Cette dernière fera d’ailleurs référence à Robert Garric dans les « Mémoires d’une jeune fille rangée ». En 1939, Robert Garric est mobilisé. Il va organiser les services sociaux de l’armement et à partir de 1940, il occupera des postes comme commissaire général du Secours National ou encore conseiller social auprès du président de l’Entraide Française. En occupant ces postes il est un temps suspecté de complaisance envers le régime de Vichy. Après la guerre il donnera des cours à l’institut catholique et des conférences dans le monde entier. En 1954, il prend la direction pour 4 ans de la Cité universitaire de Paris. Il est nommé membre de l’Académie des sciences morales en 1966. Il s’éteint le 18 juin 1967 à Paris à son domicile de l’avenue Bosquet. Fidèle au Cantal, il possédait une maison à Saint-Simon. Il est inhumé à Aurillac.

Informations bibliographiques
Musée d'art et d'archéologie d'Aurillac

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https://bibliotheque-numerique.aurillac.fr/idurl/1/11174

Robert Garric est né à Aurillac le 6 juillet 1896. Il part à Paris pour y suivre des études. Il fût élève en Khâgne au lycée Condorcet à Paris. En 1914, il rentre à l’école normale supérieure et en 1915, il est licencié de lettres. Il participera à la guerre de 1917 à 1919 comme sous-lieutenant d’artillerie. Une expérience qui va l’éprouver mais qui lui permettra aussi de prendre conscience de l’importance à consacrer à la partie sociale de la société. Exemple du « catholique social », Robert Garric fonde en 1920 les “équipes sociales”. Professeur à l’école normale libre de Neuilly pendant 3 ans, il aura comme élève Simone de Beauvoir. Cette dernière fera d’ailleurs référence à Robert Garric dans les « Mémoires d’une jeune fille rangée ». En 1939, Robert Garric est mobilisé. Il va organiser les services sociaux de l’armement et à partir de 1940, il occupera des postes comme commissaire général du Secours National ou encore conseiller social auprès du président de l’Entraide Française. En occupant ces postes il est un temps suspecté de complaisance envers le régime de Vichy. Après la guerre il donnera des cours à l’institut catholique et des conférences dans le monde entier. En 1954, il prend la direction pour 4 ans de la Cité universitaire de Paris. Il est nommé membre de l’Académie des sciences morales en 1966. Il s’éteint le 18 juin 1967 à Paris à son domicile de l’avenue Bosquet. Fidèle au Cantal, il possédait une maison à Saint-Simon. Il est inhumé à Aurillac.