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Autoportrait de Louis Charbonnel

Contenu

Louis Charbonnel est né le 27 mars 1848 à Bélinay près de Paulhac (15). Son enfance se passe au pied du Plomb du Cantal et à 13 ans, il peint sa grand-mère. En 1862, il est envoyé à Paris pour suivre la formation des beaux-arts. Il fréquente de nombreux ateliers d’artistes comme celui de Leon Cogniet, de Jean-Léon Gérôme, de Carolus Durand. Dès l’âge de 18 ans, il expose ses œuvres dans de nombreux salons de peinture et sculpture. Il est remarqué par les critiques d’art et une carrière prometteuse s’ouvre devant lui. C’est un peintre réaliste à tendance naturaliste,doué dans le colorisme et influencé par Gustave Courbet. Il se démarque par la peinture d’histoire et le portrait. Il est aussi graveur et on lui doit de belles eaux fortes. De son vivant, Il est fortement encouragé par les cantaliens et la presse locale fait souvent échos de ses créations. Mais il doit affronter la concurrence féroce de l’époque. Atteint de troubles de la vue, Il meurt dépressif à 36 ans en 1885 à Paris. En 2007, Pascale Moulier a remis en lumière dans un ouvrage l’œuvre de ce peintre oublié au parcours remarquable mais à la fin tragique.

Informations bibliographiques
Musée d'art et d'archéologie d'Aurillac

Classement
Objets, marqueurs d’histoires > Personnalités
Permalien
https://bibliotheque-numerique.aurillac.fr/idurl/1/11414

Louis Charbonnel est né le 27 mars 1848 à Bélinay près de Paulhac (15). Son enfance se passe au pied du Plomb du Cantal et à 13 ans, il peint sa grand-mère. En 1862, il est envoyé à Paris pour suivre la formation des beaux-arts. Il fréquente de nombreux ateliers d’artistes comme celui de Leon Cogniet, de Jean-Léon Gérôme, de Carolus Durand. Dès l’âge de 18 ans, il expose ses œuvres dans de nombreux salons de peinture et sculpture. Il est remarqué par les critiques d’art et une carrière prometteuse s’ouvre devant lui. C’est un peintre réaliste à tendance naturaliste,doué dans le colorisme et influencé par Gustave Courbet. Il se démarque par la peinture d’histoire et le portrait. Il est aussi graveur et on lui doit de belles eaux fortes. De son vivant, Il est fortement encouragé par les cantaliens et la presse locale fait souvent échos de ses créations. Mais il doit affronter la concurrence féroce de l’époque. Atteint de troubles de la vue, Il meurt dépressif à 36 ans en 1885 à Paris. En 2007, Pascale Moulier a remis en lumière dans un ouvrage l’œuvre de ce peintre oublié au parcours remarquable mais à la fin tragique.