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Trompette du 16ème siècle
Trompette du 16ème siècle
Trompette militaire dite d'Aurinques protégée au titre des monuments historiques depuis le 13 février 1922. Cette trompette est emblématique de l'histoire de la ville d'Aurillac. En effet, dans la nuit du 4 au 5 août 1581, les protestants assaillirent la cité par la tour Seyrac située place d'Aurinques. Une sentinelle ayant donné l'alerte les attaquants sont repoussés et la trompette, ramassée sur le lieu du combat, devient le signe de leur rédition. Longtemps conservée à l'hôtel de ville, elle est installée dans la chapelle d'Aurinques lors de sa rénovation en 1958. Depuis le 17 novembre 2015 elle a été temporairement déplacée dans les réserves des musées de la ville d'Aurillac à des fins d'étude scientifique et de conservation. -
Statue du général Delzons
- Auteur
- Vital-Dubray, sculpteur
Statue du général Delzons
Né en 1775 à Aurillac, Alexis Delzons s'engage à 16 ans dans la compagnie des volontaires nationaux de la ville qui fut affectée à l'armée des Pyrénées orientales. Campagne d'Italie, sergent, lieutenant du premier bataillon puis capitaine des grenadiers en 1794, il est promu général de brigade à Alexandrie à l'âge de 26 ans. Il participe à la campagne de Hollande, puis part en Syrie et en Dalmatie. Le 19 mars 1808, il est créé baron d'Empire, gouverneur des bouches du Cattaro. Après la paix de Vienne il est nommé gouverneur général de l'Illyrie et se révèle un bon administrateur. Participant à la campagne de Russie comme commandant de la 13eme division, il sera blessé mortellement lors de la retraite fin octobre 1812.
Cette statue de Vital-Dubray fut inaugurée le 24 juin 1883 par le général Boulanger et Pasteur. Les trois bas-relief représentent la vie de ce général d'Empire.- Auteur
- Vital-Dubray, sculpteur
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Statue des droits de l'homme
- Auteur
- Durenne, fondeur
- Capellaro, sculpteur
Statue des droits de l'homme
Commandée afin de commémorer le centenaire de la révolution par le maire Francis Fesq et son équipe, cette statue n'a cependant été inaugurée qu'en 1890 en raison d'un retard de livraison.
Elle est réalisée en fonte cuivrée par la maison Durenne à Paris, d'après un modèle du sculpteur Capellaro.- Auteur
- Durenne, fondeur
- Capellaro, sculpteur
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Statue Arsène Vermenouze
- Auteur
- Camus (Chamalières)
Statue Arsène Vermenouze
Né à Vieilles dans le Cantal en 1850 et mort dans ce même département en 1910, Arsène Vermenouze fut poète et journaliste, chantre de son terroir en langue d'oc et en français. ("Flour de brousso"/"Fleur de bruyère", 1895 ; "Jous la cluchado"/"Sous le chaume",
traduction française "Mon Auvergne", 1908 ; "En plein vent",1900. Animateur de la revue Lo Cobreto, où il publia un manifeste fameux
à la gloire de la langue d'oc, il est un des poètes les plus représentatifs de
la renaissance occitane.
C'est en 1923 que ce monument est érigé dans le Square de la ville, aujourd'hui éponyme.- Auteur
- Camus (Chamalières)
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Monument aux morts au square
- Auteur
- Henri Raphaël Moncassin
- André Henri Maurice
Monument aux morts au square
Le monument aux morts d'Aurillac a été commandé en 1924, suite à un concours d'architectes, et inauguré en 1927. A l'origine ce monument était un hommage à tous les morts de toutes les guerres. Les noms des 600 enfants aurillacois morts pour la patrie lors de la guerre 14-18 ont cependant été rajoutés. C'est un monument symbolique appelant au pacifisme.
Ce monument a été traité en lave de Vilhonneur pour sa blancheur.- Auteur
- Henri Raphaël Moncassin
- André Henri Maurice
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Monument à la mémoire de Paul DOUMER
- Auteur
- Labro, architecte
- Martial, sculpteur
Monument à la mémoire de Paul DOUMER
Ce monument a été édifié à la mémoire de Paul Doumer, né le 22 mars 1857 à Aurillac et mort le 7 mai 1932. Paul Doumer fut un homme d'État, président de la République française de 1931 à son assassinat à Paris. La municipalité d'Aurillac choisit d'édifier un monument symbolique, placé vers la Gare en haut de l'avenue de la République et visible par tous depuis le Square. Ce monument porte une colonne, signe de deuil, ainsi que l'allégorie de l'Immortalité. La vie de Paul Doumer et ses qualités (Volonté, Probité, Bonté et Devoir) sont représentées sur les socles en bas-relief. Œuvre de l'architecte Labro, le monument fut inauguré le 22 juillet 1934 par le président de la République Albert Lebrun.- Auteur
- Labro, architecte
- Martial, sculpteur
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Monument Marcelin BOULE
Monument Marcelin BOULE
Marcelin Boulle, paléontologue, paléoanthropologue et géologue français, est né en 1861 à Montsalvy.
Reçu à l'agrégation à Paris en 1887, il soutient sa thèse "Description géologique du Velay" en 1892, ce qui lui vaut le grand prix des sciences physiques à l'Institut. Il travaillera pour le Muséum d'histoire naturelle et deviendra titulaire de la chaire de paléontologie jusqu'à sa retraite en 1936. Egalement directeur de l'Institut de paléontologie humaine, il écrira de nombreux ouvrages dont le plus célèbre reste "Les Hommes fossiles" -
Buste de Henri Mondor
Buste de Henri Mondor
Henri Mondor est né le 20 mai 1885 à Saint-Cernin (Cantal) et mort le 6 avril 1962 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Chirurgien et écrivain, Henri Mondor a appartenu à quatre académies, fait exceptionnel dans l'histoire de cette institution : Académie de Chirurgie en 1926, Académie Nationale de Médecine en 1945, Académie Française en 1946 et enfin l'Académie des Sciences en 1961.
Personnage aux multiples facettes, Henri Mondor ne fut pas seulement un éminent chirurgien (auteur d'un fameux "Diagnostics urgents de l'abdomen" (1928), de notoriété mondiale et constamment ré-édité jusqu'en 1979), mais également un homme de lettres, un amateur et collectionneur d’objets d’art et un dessinateur de talent. En véritable humaniste, il a légué une grande partie de sa collection privée au Musée d’art et d’archéologie d’Aurillac et à son ancien lycée, le lycée Emile Duclaux.
Ce buste en bronze est une ré-édition de celui disparu qui se trouvait sur le monument à son hommage au Cours Monthyon. -
Monument Robert Garric
Monument Robert Garric
Né à Aurillac en 1896 et mort à Paris en 1967, Robert Garric fut un intellectuel catholique engagé dans l'action sociale. Normalien, homme de lettres, professeur et conférencier, il fonda notamment en 1921 un mouvement d'éducation populaire d'inspiration catholique : les Equipes Sociales.
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