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Autoportrait de Louis Charbonnel
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Louis Charbonnel est né le 27 mars 1848 à Bélinay près de Paulhac (15). Son enfance se passe au pied du Plomb du Cantal et à 13 ans, il peint sa grand-mère. En 1862, il est envoyé à Paris pour suivre la formation des beaux-arts. Il fréquente de nombreux ateliers d’artistes comme celui de Leon Cogniet, de Jean-Léon Gérôme, de Carolus Durand. Dès l’âge de 18 ans, il expose ses œuvres dans de nombreux salons de peinture et sculpture. Il est remarqué par les critiques d’art et une carrière prometteuse s’ouvre devant lui. C’est un peintre réaliste à tendance naturaliste,doué dans le colorisme et influencé par Gustave Courbet. Il se démarque par la peinture d’histoire et le portrait. Il est aussi graveur et on lui doit de belles eaux fortes. De son vivant, Il est fortement encouragé par les cantaliens et la presse locale fait souvent échos de ses créations. Mais il doit affronter la concurrence féroce de l’époque. Atteint de troubles de la vue, Il meurt dépressif à 36 ans en 1885 à Paris. En 2007, Pascale Moulier a remis en lumière dans un ouvrage l’œuvre de ce peintre oublié au parcours remarquable mais à la fin tragique.
22/01/1819
Note biographique sur Jean-Baptiste Lakairie
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Portrait d’Eugène Linthilhac
- Auteur
- William Laparra
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Eugène Lintilhac est né à Aurillac en 1854. Il est agrégé et docteur en lettres en 1881. Professeur au Lycée Condorcet, il aura Marcel Proust comme élève en 1886. . Homme de lettres et critique dramatique réputé, il se spécialise dans les grands noms de la littérature française comme Beaumarchais. Il publie lui-même des ouvrages comme " L’Histoire générale du théâtre " entre 1904 et 1911. En 1896, il est admis dans l’association des journalistes parisiens, il a collaboré à la revue bleue, la revue des deux mondes, au journal Le Temps...
Attaché à l’occitan et en particulier, au patois aurillacois, il participe au mouvement du félibrige et sera l’un des fondateurs de la Société de la Haute Auvergne. Il se définit comme un gamin de la rue Marchande. Eugène Lintilhac est aussi un homme politique de gauche, membre du parti radical. Il est un temps chef adjoint du cabinet de Georges Leygues, ministre de l’instruction civique.
En 1903, il est élu sénateur du Cantal à 49 ans. En 1906, il prononce au Sénat un discours demeuré célèbre en faveur du transfert des cendres de Zola au Panthéon. Le projet n’aboutira qu’en 1908. Eugène Lintilhac meurt en 1920 à Neuilly sans achever son deuxième mandat. Cet homme de grande culture et à la faconde reconnue a donné son nom dès 1920 au nouveau boulevard tracé entre la place d’Aurinques et le quartier de la Vilette. Il est inhumé au cimetière de Massigoux.
Portrait de Anne-Jules de Noailles
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Anne-Jules de Noailles est né à Aurillac le 4 février 1650. Il est le fils ainé d’Anne de Noailles et de Louise Boyer. Originaire de Brive, la famille de Noailles est présente sur le territoire français depuis le XIème siècle. Anne-Jules de Noailles, duc et pair de France par sa naissance, reçoit le bâton de maréchal de France en 1693.
Aide de camp du Roi et auteur de faits d’armes importants, il participera à réprimer les soulèvements calvinistes du Languedoc après la révocation de l’Edit de Nantes en 1685.
Marié en 1691 avec Françoise de Boumonville dont il aura 22 enfants, Anne-Jules de Noailles va accumuler les titres dont celui de vice-Roi de Catalogne en 1694. Très estimé dans le Cantal, il n’a jamais cessé de donner des marques de bienveillance à la ville qui l’a vu naître. Reconnaissante de ces bienfaits, la ville d’Aurillac donne le nom de Noailles à la rue jouxtant l’Hôtel particulier de la famille. Anne Jules de Noailles est un homme dévoué au roi, ce qui lui apporte l’amitié du souverain. Anne-Jules de Noailles, l’un des officiers les plus importants du règne de Louis XIV meurt le 2 octobre 1708 au château de Versailles
XVIIIe
Portrait de Antoine Raymond de Lacarrière
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4ème vice-bailli de Haute-Auvergne. 1655-1745
1841
Portrait de Eloy Chapsal
- Auteur
- Thomas Couture
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Le peintre Jean Eloi Chapsal naît à Aurillac le 25 juin 1811. Il est le fils d’un chaudronnier installé porte des Frères et sa grand-mère tient une auberge rue des Forgerons. Il découvre sa passion du dessin et de la peinture aux alentours de 1830 et va partir étudier aux Beaux Arts de Paris et perfectionnera son art dans différents ateliers, au contact des grands maîtres. A partir de 1840, il expose pendant 7 ans au salon de la peinture et de la sculpture. Il s’y fera remarquer par les critiques d’art mais alors que la renommée semble à portée de son pinceau, il décide de rentrer dans sa ville natale pour des raisons familiales. En 1845, il épouse Marie Veysset.
Son œuvre est majoritairement composé de portraits et tous les notables d’Aurillac vont désormais passer par son atelier. C’est à cette époque que le portrait de condition, jusqu’alors réservé à l’aristocratie, se démocratise et s’ouvre à la bourgeoisie. Aux côtés de figures de son temps comme le maire Louis Furcy Grenier, Chapsal s’essaye aussi au portrait des grandes figures passées de l’histoire locale comme Louis Laparra de Fieux, Guy de Veyre, Alexis Joseph Delzons...
En 1853, Jean Eloi Chapsal deviendra le premier conservateur du musée d’Aurillac.Il est aussi le fondateur de la Société Artistique du Cantal. Il meurt le 20 juillet 1882 à 71 ans.
1893
Portrait de Esquirou de Parrieu
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Jean-Hippolyte Esquirou de Parieu est né le 11 novembre 1791 à Aurillac dans une famille dont les racines sont de St-Illide. Il sera élu maire d’Aurillac dès la Restauration, de 1829 à 1833 puis de 1848 à 1870. Il devient député de la première circonscription du Cantal au sein de la « majorité dynastique » en 1852, 1857 et 1863. Il y votera l’instauration du second Empire mais sera battu en 1869 par Paul Bastid. Décoré à l’ordre des officiers de la Légion d’Honneur, Il décède à Aurillac le 21 février 1876. IL est enterré dans la chapelle familiale au cimetière de Massigoux. Portrait réalisé en 1893 par Rouchy
1843
Portrait de Guy de Veyre
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Guy de Veyre (Guinot de Veyre)
Guy de Veyre naît à Aurillac en 1541. Premier consul de la ville en 1581, il se fiance la même année avec Jeanne de Cazes. Comme commandant des milices de la ville, c’est à lui qu’incombe la défense de la cité attaquée par les Huguenots le 5 août 1581 à la porte d’Aurinques. Grièvement blessé à une jambe par une arquebuse, Guy de Veyre succombe tout comme trois de ses frères. Défiguré dans l’incendie du lieu de la bataille, on ne peut reconnaître son corps que grâce à la bague qu’il porte, gage d’amour de sa fiancée. La famille de Veyre, profondément catholique et fidèle du Roi, occupe une place importante dans l’histoire d’Aurillac. Elle est anoblie par Henri III le 8 juin 1852. Le portrait de Guy de Veyre a été peint par Éloi Chapsal en 1843.
Portrait de Jean-Baptiste Veyre
- Auteur
- Eloy Chapsal
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Jean-Baptiste Veyre est né le 4 mars 1799. Il est instituteur mais il obtient son brevet élémentaire en 1836 à 37 ans après plusieurs années de carrière. Il est vu comme le précurseur du félibrige dans la Cantal. Jean-Baptiste Veyre aime les mots et la poésie mais c’est seulement à 40 ans qu’il décide d’en écrire ou il va parler de la république ou bien de Sylvestre II. Sa popularité s’affirme lorsqu’il publie en 1860 un recueil de poésie en occitan « Les Piaoulats d’un reipetit »Il est aussi récompensé par la médaille d’honneur du comité de vaccine d’Aurillac du fait de son action pour les campagnes de vaccination anti-variole dans les campagnes. Homme apprécié bien que controversé de par son goût pour l’alcool ou encore par son goût de la politique virulente. C’est le 28 novembre 1876 qu’il décède.Le 3 juin 1921, la municipalité donne son nom à une avenue qui va de la place du buis jusqu’à l’avenue du docteur Chanal.
portrait de Jospeh Sérieys
- Auteur
- Eloy Chapsal
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Joseph Sérieys est né en 1780, dans une famille de notaire aurillacois. A 31 ans, il reprend la charge de son père. De 1828 à 1831, il est président de la Chambre des notaires d’Aurillac. En 1833 il est suppléant de la Justice de paix et il est aussi membre de la commission administrative de l’Hospice. Veuf précoce de son épouse Joséphine en 1845 et resté sans descendance, Sérieys va occuper ses loisirs à sa passion de l’art. Il reste comme un très grand amateur d’art du 19ème siècle. Il constitue une véritable galerie personnelle avec des œuvres achetées dans les salons parisiens. Il entretient une correspondance assidue avec de nombreux artistes et est un observateur avisé de la société de son temps. A sa mort en 1860, Joseph Serieys lègue la majeure partie de ses œuvres à la ville d’Aurillac pour contribuer dit-il à développer le goût des Beaux-Arts dans sa ville natale. Ce lègue est constitué d’un ensemble de correspondances avec divers artistes français, de 18 huiles sur toile et 10 gravures.